Kafyrnhatol le Noir, de la survivance des Glises...

Les mages noirs furent pratiquement tous éliminés durant la guerre intestine qui secoua la sphère de magie obscure du monde d’Illion durant le premier âge quand un problème de succession se posa après la mort du grand maître de l’ordre de la tour de Golgath. Nombre de mages noir était d’avis que le jeune élève du maître devait lui succéder malgré son inexpérience, mais les cinq mages constituant le noyau dur du conseil n’étaient pas de cet avis. Chacun voulait accéder au rang très convoité de chef de la tour de Golgath. Nombre de magicien partisan de la succession du disciple moururent sous les coups plus ou moins dissimulé des ambitieux mages du conseil. Quand il fut devenu clair que la succession n’était plus possible est après l’assassinat du disciple pourtant protégé dans le tour de Golgath elle-même, les mages noir se montèrent en faction rival chacune sous l’égide des cinq membres du conseil. Les autres membres du conseil tentèrent de rétablir l’ordre établi pendant de si longues années mais ils furent contraints au silence. Les maîtres connaissant leur force et leur faiblesse s’attaquèrent d’abord à leurs apprentis respectifs et à tous les mages faibles exterminant de nombreux jeunes mages prometteurs. Au final il ne resta plus que les 5 plus grands mages noirs du monde connu, les cinq mages qui avaient mutuellement exterminé tout les disciples qui s’étaient rallié sous la bannière des 4 autres… Ils se livrèrent à un combat sans merci sur les flancs du Finhath-Gidor. Nul ne sait se qui s’y passa. Des brouillards provoqués par la fonte des neiges obscurcirent le ciel pendant une lune entière et de nombreuse avalanche dévastèrent les villages de la vallée. Toujours est t’il qu’à la fin du combat deux mages noir sortirent vainqueur. Ces deux mages semblaient avoir formé une alliance provisoire pour exterminer les trois autres. Une campagne de « dératisation » fut menée par les sept clans de mages blanc après que les mages noirs vainqueur soient devenus un peu trop gênants et les deux mages furent tués séparément par une véritable armée de mages blanc. Un des mages fut acculé dans une vallée glaciaire et il périt sous le nombre après avoir résisté pendant plusieurs jours. Mais le mage le plus dur à tuer fut sans aucun doute celui qui s’était réfugié dans les environs de la tour de Golgath. Les terre marécageuse des plaines entre les montagnes de l’est et les bois d’Imonos ne se prêtaient pas à la chasse à l’homme surtout quand cette homme peut vous envoyer des boules de feu de la tailles d’un troll des cavernes… Le mage noir tua de nombreux mages blancs et les liens entre les mages de la coalition se resserrèrent étroitement dans la difficulté. Certain dire que c’est à cette époque que prirent fin les guerres confraternelle des clans de mage blanc. Toujours est t’il que finalement et après plusieurs mois de combat ahcarné le mage fut obliger de tenter de forcer l’entrée de la tour de Golgath malgré les gardiens posté sur ordre d’Alménior devant l’entré. Depuis le début de la traque les mages-gardien comme on les appela par la suite forgèrent un sort surpuissant aussi connu sous le nom de « fléau de Galjine » du nom du mage noir qui en subit les effets... Un symbole runique extrêmement compliquée fut dessiné sur le sol de l’entré de Golgath par Almènior lui-même et les mages-gardien méditèrent pendant de long jours pour concentrer ce qui semble être la plus grosse quantité d’énergie magique jamais réunit dans un sort. Quand Galjine tenta de forcer la porte il vit bien les mages et leur sort mais il dut sous-estimer le sort car il se contenta de créer un vulgaire sort de protection en deux bref mouvement de la main. Ainsi entouré d’un halo violet il s’engagea sur la rune magique et les mages gardien libérèrent toute l’énergie acucmulé à ce moment. Galjine fut pulvérisé et une détonation énorme ébranla toute la région. Les mages respectèrent le silence qui était tombé après la détonation en mémoire du mage qui les avait tenus en respect pendant 7 lunes pleine. Le prestige des mages gardien augmenta considérablement, et Alménior qui avait pourtant gravé la rune sur laquelle tout ce basait en retira une certaine amertume. La puissance des deux mages noirs était tel qu’à l’époque Alménior soupçonna une nouvelle forme de magie qui leur aurait permis de concentrer les courant de magie, beaucoup plus facilement que par les runes et par la méditation. Les mages noir n’était plus une menace puisque ils avaient tous étaient exterminés aussi Alménior ne s’inquiéta pas de la puissance apparemment phénoménal des deux derniers mages noirs…

Apprenti du mage noir Chenfidu, Kafyrnhatol, s’était réfugié dans les montagnes profondes du sud est de Moriagor sous les conseils de son maître qui exterminait lui-même les disciples des autres membres du conseil. Chenfidu était un des cinq mages noir qui se battirent sur le Finhath-Gidor. Il avait prévu de mettre à l’abri un de ces disciples avant sa possible mort et grand bien lui en pris, car grâce a cela Kafyrnhatol put en réchapper, même si pour cela il dut se tapir comme un rat pendant des années dans les grottes obscur du permangh-anath car aucune nouvelle ne lui parvenait de la surface et il craignait toujours pour sa vie des années après l’affrontement ultime des deux dernier grand mages noir avec l’armées des 7 clan. Il finit par apprendre la mort de son maître et des quatre autre grand mages et il sut que lui seul garderait désormais le secret de la nouvelle forme de magie que mettait au point le grand maître peu avant sa mort.

Il avait reçu l’enseignement du mage noir Chenfidu qui lui-même recevait ses enseingnements du vieux maître. Mais celui ci était très suspicieux à l’égard des autres membres du conseil avec raison et il ne leur disait pas tout. Kafyrnhatol étant un simple apprenti Chenfidu ne lui révélait pas tout ce qu’il savait non plus et il n’avait une vision que très fragmentaire de la magie révolutionnaire de l’ancien… De plus il avait oublié les significations précises des glises et surtout leur forme… Il avait eu d’autre chat à fouetter depuis ! Echapper aux quatre plus grands mages de son époque n’était pas une mince affaire et Kafyrnhatol n’avait pas eu le loisir de réviser ses leçons de graphologie des glises.

Kafyrnhatol demeure donc dans les profondes grottes de la montagne du permangh-anath. Caché dans les souterrains obscurs jadis creusé par les nains il pratique la magie au plus près des entrailles de la planète dans les profondeurs magmatiques de la montagne. Il utilise la nouvelle forme de magie qu’il est le seul à connaitre désormais : Les glises ou alphabet de la magie qui lui permette de capter ou de perturber les courants magiques qui file sans cesse sous la surface de la planète. Ainsi situé dans les entrailles d’un réseau de souterrain nain descendant si profond qu’il atteignent les couches magmatiques, Kafyrnhatol est au plus près des courant qu’il étudie et grâce à l’extrême sensibilité des courant magiques qui réagisse à la moindre incantation même la plus infime il peut se rendre compte de l’effet infime de la variation du tracé d’une glise. Il s’applique à reconstituer lentement les courbes et angles réels des glises dont il se souvient. Seul le tracé général revient à son esprit. A l’aide de variation infime des courants magiques il modifie lentement son alphabet et essaye progressivement de trouver de nouvelles lettres pour finir par connaître l’alphabet entier. On lui avait enseigné le tracé de 9 glises et il les a reconstituées avec difficulté… Mais Chenfidu lui avait dit que le maître pensait qu’il existait 46 glises en tout… Si le maître ne bluffait pas Kafyrnhatol est encore bien loin de connaître tout son alphabet…