Les contes et légendes perdus du monde d'Illion
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Les contes et légendes perdus du monde d'Illion

Ici seront racontés les contes perdus du monde d'Illion
 
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 Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor

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Alménior
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MessageSujet: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptyVen 11 Nov - 17:31

Alménior était le chef du célèbre clan de mages, les Feux Blancs... Il était reconnu comme un des plus puissants mages de tous les Age, et son nom était connu a travers toute la terre d'Illion... Son clan, les Feux Blancs, parcouraient depuis toujours les terres a travers tout Illion. Alménior avait acquis une connaissance vaste et étendue sur chaque fleuve, chaque sommet de montagne et chaque forets... Il avait aussi passé de nombreuses heures dans les vastes archives d'Illion, la cité, et avait appronfondi ses connaissances sur les temps perdus avant même le Premier Age... Sa sagesse acquise avec le temps coulant lentement n'avait pas été innée au tout premiers siècle d'existence... Il ne fut pas tout de suite un mage extrèment puissant et redouté... Néanmoins, lors de la Guerre des Mages qui eut lieu au Premier Age, il s'illustra billament comme un mage compétent, puissant et prompt à manier les sorts... Il était un des rares mages à avoir la capacité de pouvoir agir et influencer les flux magiques de manière si rapide, importante... D'ailleurs cette étonnante puissance, que possédait les grands mages, excita la fougue d'Alménior lors de cette guerre... Il fit couler beaucoup de sang de mages... Seulement la guerre des mages blancs n'était qu'un éternel combat motivé par des ancestrales rivalités du à la pratique et au maintien au silence des secrets de clans proposant différentes approches de la magie... Alménior s'était affiché comme un mage ne défendant aucun clan, et détruisant pour la simple envie de détruire... Seulement, le chef du clan des Feux Blancs le tint en échec lorsqu'Alménior vint le trouver près du "centre monde" qui n'était alors qu'une vaste plaine à la lisière des forêts d'Imonos. Le chef des Feux Blancs s'appellait Agierma, il était puissant et sage et prédisposait son clan à ne jamais attaquer aucun autre clan et seulement à se défendre face aux attaques d'autres clans... Alménior fut trop poussé par la volonté de gloire et de reconnaissance, Agierma mit un terme définitif à cette soif en lui, qui le détruisait et l'emmenait vers des côtés obscurs de la magie... En effet Almnéior trouva ici l'une des plus grandes défaites de sa vie... Agierma l'avait défait sans le blesser, et Alménior se trouvait aussi impuissant qu'une limace... Agierma lui demanda de rejoindre le clan des Feux Blancs... La guerre des mages se poursuivait impitoyablement... Et Alménior s'attacha énormément à ce clan des Feux Blancs... Il éprouvait un profond respect et une terrible admiration envers le seul qui l'ait jamais battu, Agierma... D'aucuns disent que sans Agierma, Alménior n'aurait pas tardé à tuer chaque grand chef de clan des mages blancs, à basculer dans la magie noire, à détruire les Mages Noirs de la Tour de Golgath qui eux mêmes en étaient arrivés à des luttes affreuses pour accéder à la succesion de la Tour de Golgath a la mort du grand Maitre Noir... Certains prétendent qu'Alménior aurait plongé tout Illion à feu et à sang, et que le Troisième Age ne connaitra pas cette paix... Alménior si mit à croire en la paix et en l'amour comme seul moteur de toute vie sur la terre d'Illion... Peu à peu, malgré les guerres les entourants, Alménior embrassa les idées d'Agierma et de tout le clan des Feux Blancs... Il les ancra si profondément dans son coeur, qu'à la mort d'Agierma, tout le clan des Feux Blancs le désigna pour succéder au chaf défunt du clan... Seulement le nom d'Alménior était connu pour etre un mage furieux, fougueux, belliqueux et qui n'appartenait à aucun clan... Les contestation de l'arrivée comme chef du clan des Feux Blancs d'un tel mage ne firent que renforcé la guerre des Mages Blancs... Seulement en même temps, la guerre qui secouait les mages Noirs voyaient ressortirs des flancs fumants de Finhath-Gidor deux terribles et tès puissants Mages Noirs qui formait une coallition... Alménior, véritablement transformé, voulut liguer tous les clans face à la menace de ses deux Mages Noirs extremement puissant... Alménior s'imposa alors comme un mage totalement transformé, plus puissant encore qu'il y a un siècle, et beaucoup suivirent sa parole... La ligue et les batailles et poursuite acharné contre les deux Mages Noirs, dont Galjine, qui fut pris au piège par un sceau concu pat Alménior et les "Mages Gardiens" réunirent tous les clans de mages pour un bref instant et mis fin à cette Guerre des Mages...
Alménior soupconna dans sa sagesse l'existence d'une approche de la magie plus terrible, permettant aux deux Mages Noirs de bénéficier d'une puissance exceptionnelle... Alménior eut peur de mourrir à plusieurs moment lors de la poursuite des sept lunes,dansl es marécages entre les bois d'Imonos et les montagnes de l'est, aux alentour de la tour de Golgath, face à Galjine... Il subit ici aussi, sa deuxième défaite et le plongea dans une réfléxion très poussé sur lui même...
Avec la fin de cette menace des mages noirs pris fin la deuxième partie du Premier Age... Seulement, la paix toute fragile entre les différents clans de Mages Blancs vola vite en éclat avec l'apparition, ou plutot la réémergeance des conflits entre Nains et Elfes... Almnéior craint qu'il n'y ait une deuxième guerre des Mages qui débutent et tentent de tout faire contre...
Les divisions réaparraissent, les guerres et conflits débutent... De nouveaux c'est un climat lourd qui s'installe et dans ce brouillard de guerre, le Roi de Moriagor y voit une occasion d'asseoir son pouvoir sur tout Illion... Très loin de sous-estimer Alménior, il prépara un plan pour permettre à ses Armées de triompher du seul Mage que le Roi du Chaos redoutait par dessus tous...
Le passé sombre et sanglant d'Alménior dans les premiers temps du Premier Age revint souvent le hanté... Seulement il permit de sauver les derniers temps du Premier Age des griffes des deux plus puissant Mages Noirs de tout Illion... Alors que cette époque s'éloigne de lui, Alménior doit alors faire face aux Armées de Moriagor...
Le conte commence quelques jours avant la chute d'Ullion sous le joug de l'Armée du Chaos, par le Roi de Moriagor... Ses pas l'ont menés dans la cité de Dedrenos, venu trouver un mage solitaire pour lui demander de rallier son clan, les Feux Blancs, qu'il avait laissé loin derrière lui... Le Clan des Feux Blancs se trouvait en effet dans les bois de Langdor, en vue de contenir tant bien que mal les conflits entre Elfes et Nains...
Son Mage semble ne plus etre à Dedrenos et s'être mis en route pour Ullion... Alménior compte couper alors a travers les collines pour rallier Ullion le plus vite possible...
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Alménior
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MessageSujet: Re: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptyMer 7 Déc - 7:39

Les murailles impressionnantes de la cité jumelle d'Ullion disparaissaient au loin, tandis que les pas d'Alménior marchaient vers l'est… Il ne jeta pas même un œil à Dedrenos, cité impitoyable dans le commerce, livrant la plus terrible des guerres marchandes. Sa position lui accordait un statut de carrefour incontournable entre la terre d'Illion, la terre d'Arathé et le royaume de Moriagor… Alménior avait senti qu'Aflic se terrait dans cette cité… Et Alménior était déçu de ne pas avoir pu la rallier à temps, avant qu'Aflic ne s'échappe de nouveau… Evidement, il aurait du s'en douter, qu'Aflic ne se laisserait pas prendre facilement….
C'était un mage d'une puissance considérable, il pourrait être un atout pour les Feux Blancs et Alménior caressait le rêve idéal d'un retour à une paix… car les conflits s'embrasaient entre les nains et les elfes…Les surenchères et les petites batailles entre les deux peuples commençaient à prendre une ampleur… effrayante. Alménior gardait dans son souvenir de la guerre, la pire des images de cruauté et d'apocalypse au monde… Et le déchirement des grandes familles de magiciens avaient été si intenses que le monde avait franchi un point de non retour… La magie avait été altérée…
La magie était le souffle vital de chaque chose qui pousse, et qui respire en ce monde, qui reliait tous les êtres vivants les uns aux autres, ainsi que tout ce qui ce qui est, ce qui a été et ce qui sera… Les mages étaient les êtres capables de ressentir au fond d'eux mêmes la magie qui irradiait le monde et qui pouvait influencer, détourner, ou absorber cette énergie vitale, invisible, ineffable, omniprésente…
Aflic était un mage terriblement puissant, et complètement désintéressé de ce qui pouvait se passer dans le monde autour de lui… Or ce qui se passait était grave, vraiment grave… Alménior avait peur que les conflits s'éternisent et s'embrasent et engendrent de nouvelles guerres, des discordes pires encore que les précédentes et qui sait ?
La terre d'Arathé, qui était une vaste et immense étendu de terre désertique ou de vastes plaines légèrement aride, découpées par ses trois cités, Minos, Dola et Arathé, était en proie à la haine furieuse des Nains des Montagnes Couchant ou Montagnes de l'Ouest et à la colère froide et implacable des Elfes de la forêt de Langdor, dont les orées bercent les versant est des Monts du Couchant, et des Elfes d'Anaömia, forêt dont les pistes sortent des bois pour se retrouver, à peine trois heures de marches plus tard, à l'une des sept portes de la cité d'Arathé, dirigé par l'intendant Momélian…
Alménior songeait à tout cela, et à la nécessité absolue d'attirer Aflic vers lui, et de l'emmener là où, lui même, avait décidé de laisser les mages qui constituaient le clan des Feux Blancs… C'est à dire de l'amener aux forêt de Langdor… Il avait jugé préférable de laisser son clan derrière lui pour marcher vers Aflic, qui pouvait être capable de tout… Seulement la situation prenait de l'ampleur jour après jour dans les bois de Langdor, et tout aussi puissant qu'il l'était, son clan ne pourrait plus rien aux haines qui animent tous les êtres en ce moment… Or Alménior le sentait, chaque jour perdu était un pas de plus vers la marche de la guerre, vers l'irréversible, peut être même vers la fin du monde d'Illion tout entier…
Et en plus Aflic était malin. Il avait réussi à sortir de Dedrenos à son insu, cela impliquait qu'Aflic avait brisé tous ses liens qui le liait à la magie, ce qui voulait dire qu'Alménior ne pourrait pas le suivre grâce à la magie qui relie tous et tout en ce monde… Cependant cela signifiait également qu'Aflic ne pouvait plus se servir d'aucun sort, d'aucune forme de magie et qu'il ne pourrait que partiellement la sentir couler car dés que l'on ressent la magie qui nous entoure, on la change involontairement, même si c'est infime, comme une petite brise sur un tronc d'arbre centenaire, mais on la change quand même… Et Alménior était à l'affût du moindre bouleversement, le plus infime soit-il, dans l'ordre des choses magiques…
Alors Aflic avait choisi d'aller à Ullion… Non pas qu'Alménior eut une rancœur précise à cause de cette cité, jumelle rivale de Dedrenos, puissance commerciale, et forteresse imprenable, mais il savait très bien que sa venue ne passerait pas inaperçue… Surtout qu'il pouvait compter sur Aflic pour faire courir le bruit de sa future arrivée… Or, Alménior et les Feux Blancs n'étaient pas très apprécié à Ullion…
Il se trouve qu'Alménior avait un ami, Langorio, mage elfique, chef du clan des Arbres Verts, et conseiller d'Aliassa, reine elfique des bois d'Imonos depuis longtemps avant même qu'Agierma, son ancien mentor, qui, selon la légende, avait vécu un demi siècle… Aliassa a subit des préjudices de la part des Nains des Montagnes de l'Est, et désirait mener une guerre impitoyable envers eux, en assiégeant la cité de Bar Azul, la plus grande cité Naine de toutes les montagnes de l'Est… Tout naturellement le clan des Arbres Verts l'ont tout de suite soutenue dans cette quête vindicative… Et Langorio croyait pouvoir compter sur son ami sage et puissant, Alménior… Même si le mage elfique le connaissait bien pour savoir que la guerre le répugnait, il ne pensait pas qu'un refus émanerait d'Alménior… Il n'a pas pensé qu'Alménior ne chercherait pas à venger le bûcher qu'on fait les Nains d'une partie des bois d'Imonos, sans aucun motif particulier autre que la haine…
Ce fut une terrible dispute qui les opposa, et le duel magique semblait prompt à éclore, seulement il n'était plus dans la nature à Alménior de privilégier l'affrontement et la force pour imposer sa vision des choses… Les Feux Blancs ne s'étaient pas joint ni opposés aux projets sanglants d'Aliassa, à qui le temps n'avait apparemment pas enseigné la sagesse et la méditation, et les Arbres Verts ressentirent cela comme une profonde trahison…
Ce qu'Alménior pouvait parfaitement comprendre… D'ailleurs sa migration à l'ouest avec son clan, dans le but d'empêcher une guerre sanglante des les bois de Langdor était en partie dû à l'hostilité qu'Alménior et son clan ressentait près des bois d'Imonos.
Seulement Ullion est une cité ou est installé officiellement une guilde des magiciens, le clan Ulatar, mages fermes et puissants, dont le chef était Monois. Or ce clan entretenait lui aussi des relations privilégiées avec les Arbres Verts et soutinrent depuis le début cette marche sur Bar Azul.
Ce qui faisait que le nom d'Alménior ou de Feux Blancs étaient devenus des ombres dans la cité d'Ullion et dans le bois d'Imonos… Personne ne voulait le prononcer soit par haine envers la trahison du mage fou, comme on le surnommait, soit par peur de ce que l'on pourrait endurer si l'on était pris à défendre le clan des Feux Blancs, dans une cité où ces derniers attisaient la haine de tous…
Inutile de dire que se rendre à Ullion en pareil époque serait une grande provocation et une folie impertinente pour Alménior, qu'il conforterait plus encore l'image qui lui avait été attribuée de mage fou et qui pourrait mettre le feu aux poudres et enflammer la terre d'Illion d'une seconde et plus terrible encore guerre des Mages…
Aflic avait donc choisi cette cité, car il savait pertinemment que ce serait suffisant en soi pour décourager Alménior de le suivre ou de l'approcher…
Alménior avait décidé de le rattraper avant qu'il ne franchisse les murs de la cité d'Ullion, en coupant le plus rapidement possible à travers les vastes et périlleuses plaines qui séparaient les deux cités jumelles…

C'était la nuit… Les étoiles étaient hautes dans le ciel et une brouillard frais et irritant irisaient le sol que foulait les pieds rapides et les pas légers d'Alménior. Il s'était laissé imprégner de tous les flux telluriques, intenses et magiques, qui sillonnaient, dans des méandres d'énergie grisantes, la terre des plaines d'Argoth, appelée ainsi en raison du monstre légendaire qui fut détruit par un mage vieux et puissant et qui en s'affaissant vomit des montagnes de sables et de terre qui s'étalèrent sur la mer et créèrent les plaines… Le monstre s'appelait Argoth, mais ce n'était qu'une vieille légende, qui pourrait savoir si cela avait pu réellement se produire ?
Perdu dans ses pensées et pressant toujours son pas vers Ullion, espérant attraper au point du jour le mage Aflic qui l'avait tant aidé lors de la guerre des Mages et la marche contre les mages noires, la poursuite des sept lunes, dans les marais entre la tristement célèbre tour de Golgath et les bois d'Imonos…, avant que ce dernier ne rentre dans la cité… Il savait que si Aflic y entrait, c'était une partie de l'espoir pour la paix et la liberté qui s'en allait dans les ombres…
C'était si reposant de se laisser pénétrer par la magie, de la sentir, et de s'intégrer pleinement à elle… Ce que peut de mages pouvait faire d'ailleurs… Lui il le pouvait, être un puit ouvert sur la magie, être la magie, tout en maintenant sa volonté propre… Alménior le faisait, cette nuit, sous ces étoiles, en foulant cette plaine…
Mais… tout d'un coup, tout changea. Toute la magie s'altéra et se scanda… Quelque chose de terrible avait brisé le cours tellurique de la magie, avait entaillé cette énergie inaltérable…
Alménior ressentait jusque dans son âme ce déchirement… Qui ne dura que l'espace d'un fugace instant, fugitif, vagabond mais si… exceptionnel…
Dans toute sa vie, jamais Alménior avait ressenti un tel bouleversement…
Il lui fallut quelques passages de nuages sur le contour de la lune avant qu'il ne reprenne ses esprits… Il y avait quelque chose d'autre qui était là… Qui avait apparu, et qui était évidemment lié à l'événement étrange auquel Alménior avait assisté…
Il devait aller voir…
Il serrait fort contre lui, son bâton et flamboyait d'une splendeur magique invisible…
Car il ne savait pas ce qu'était cet autre, et il pourrait fort bien avoir à se battre…
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MessageSujet: Re: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptyJeu 8 Déc - 11:01

La nuit bien avancée, Ghalfarwin avait donc commencé par marcher vers le Nord. Se dirigeant à l’aide de sa boussole, il avait gravi quelques collines pour se trouver devant un paysage magnifique. La lune peu voilée permettait d’apercevoir les contours des reliefs voisins. Des collines ambrées à perte de vue. Des joyaux dont la lune reflétait le caractère indomptable et divin. Les collines paraissaient toutes identiques, et ne se différenciaient que par la végétation parfois abondante et quelques fois inexistante. Nullement découragé, il avait marché quelques instants dans l’herbe sèche, écoutant le bruit de ses pas sur ce tapis végétal, ouvrant ses sens au monde extérieur, pour tenter vainement d’approcher la magie de ce monde, dont il ne n’avait désespérément aucune connaissance. Fermant ses yeux, il sentait les odeurs des herbes qu’il foulait, et écoutait le bruit des insectes nocturnes l’entourant, chantant la douceur d’une saison chaude sur le point de se terminer. Mais son instinct l’avait poussé à les rouvrir précipitamment. C’est alors qu’il l’avait aperçu.
Une forme…une ombre ? Un court instant, Ghalfarwin avait eu l’impression d’apercevoir du haut d’une colline un mouvement fugace, une cape de voyageur ? Méditant rapidement pour revoir cette image, gravée dans son esprit, il confirma ses doutes. C’était bien un bout de cape qu’il avait aperçu avant que celui-ci disparaisse derrière un grand chêne vert solitaire chantant de ses branches une mélopée enivrante, symbole d’une brise calme. Comment réagir ? L’individu semblait être seul. Si un problème se présentait, il serait facile de le maîtriser. Les longues heures d’entraînement physique que lui avait imposées Winghordahalf allaient peut-être enfin servir. A moins que…à moins que cet individu soit un magicien, ce qui engendrait une incapacité pour Ghalfarwin de répondre à une éventuelle attaque magique. Face à cette possibilité, la solution lui étaient clairement apparue.
Il avait donc décidé de s’asseoir en haut de la colline qu’il venait d’escalader, de manière à pouvoir éventuellement éviter un projectile magique ou non. En tailleur, il vida son esprit en gravant dans sa tête un message de paix, d’absence de sentiment agressif. Même un animal aurait pu y être sensible. Un magicien saurait le lire, et un bandit serait surpris par la vivacité de sa réaction en cas d’attaque physique. Il ouvrit donc les yeux et attendit, alors que la lune étaient voilée par un épais nuage d’apparence étrange. Quelqu’un ou quelque chose altérait cette nuit déjà forte en mystères.
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MessageSujet: Re: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptyJeu 8 Déc - 13:41

Ghalfarwin avait donc décidé de s’asseoir en haut de la colline qu’il venait d’escalader, de manière à pouvoir éventuellement éviter un projectile magique ou non. En tailleur, il vida son esprit en gravant dans sa tête un message de paix, d’absence de sentiment agressif. Même un animal aurait pu y être sensible. Un magicien saurait le lire, et un bandit serait surpris par la vivacité de sa réaction en cas d’attaque physique. Il ouvrit donc les yeux et attendit, alors que la lune étaient voilée par un épais nuage d’apparence étrange. Quelqu’un ou quelque chose altérait cette nuit déjà forte en mystères.



Alménior avait trouvé ce qui était arrivé… Il y avait un homme. Assez jeune et d'aspect inoffensif… Seulement Alménior savait trop bien comme les êtres pouvaient être trompeur.
Il avait commencé à se montrer à cet inconnu, partiellement, furtivement. Il souhaitait faire naître en lui un sentiment de terreur et de crainte. Alménior voulait savoir à qui ou bien à quoi il avait affaire avant de se poser en face de cet homme et de le regarder dans le blanc des yeux…
Le mage fou sentit alors la pensée la plus positive du monde, et une immense plénitude de paix s'engouffrait à travers l'air apaisant de la nuit. Son étrange homme s'était agenouillé dans l'herbe, et se… Relaxait. Il arrivait même à détendre chaque brindille d'herbe autour de lui. Alménior ne se détendit point. Malgré le message de paix qui l'entourait, il se méfia d'autant plus. Combien de mages noirs utilisaient de tels subterfuge afin de tromper sa victime, et de l'attirer dans un traquenard imprégné de la plus infâme des traîtrises magiques ? En revanche, combien de mages, se sentant menacé par une ombre, s'asseyait dans l'herbe, sans aucun bouclier, sans aucune autre pensée que la paix et l'apaisement ?
Alménior ne pouvait croire entièrement à ce message qu'il ressentait de partout. L'instant d'auparavant restait gravé dans sa mémoire, cette magie qui avait disparu subitement, absorbé par un mystère qui s'épaississait de minutes en minutes…
Car Alménior sondait l'homme assis et il fut surpris que ce dernier n'ait en lui qu'une infime once de magie… Il sentait un incroyable talent pour s'imprégner au cœur des flux aériens et telluriques qui transcendaient chaque être, mais… Ce talent était largement inexploité. L'homme qui lui lançait des messages de paix ne semblait pas plus dangereux que le plus inexpérimenté de ses apprentis.
Et Alménior se méfia encore plus, il ne pouvait pas croire qu'un tel homme, semblant si impuissant puisse venir d'une telle force, d'une telle conjecture de la magie sans être un mage puissant et terrifiant, aux pouvoirs presque infinis et aux connaissances profondément étendus sur l'essence même de la magie.
Alors pourquoi dissimulait-il avec tant d'habileté sa vraie nature, si ce n'est pour l'attirer dans un piège ?
Dubitatif et méditatif, Alménior, sage et puissant, décida de créer une vaste et grande illusion.
Il traça à l'aide de son bâton, des graphèmes sur la terre, et il invoqua la puissance sourde et stable enfoui au cœur de la terre. Alménior ferma les yeux et invoqua, s'immergeant au cœur des flux, une puissance colossale…
De son bâton jaillit alors une immense langue de feu et de lumière qui s'échappa dans les airs et illumina la nuit, plongeant les étoiles dans les ombres… Alménior planta son bâton dans la terre, un grand fracas retentit. L'immense voile de flammes et de lumière s'en alla autour de l'homme assis.
Autour d'Alménior se tenait maintenant plus de dix milles chevaliers, tous montés sur d'immenses destrier portant la marque I de la cité d'Illion. La rumeur de l'armée entoura l'homme assis, envahit toutes les plaines et résonna au plus profond de la terre même. Alménior, fier de son illusion, avança alors à travers les flammes, droit, et abaissa le capuchon de sa cape, révélant son visage ferme et ses yeux verts nuits qui miroitaient d'une magie ancienne et noble.
Il étendit la main et tous les chevaliers se turent. Le silence retomba, plus terrible encore que la soudaine clameur qui s'était élevée. Seul le crépitement furieux des flammes brisaient ce silence de neige et d'acier, ainsi que quelques hennissements de chevaux… Et bien sur le murmure doucereux d'une dizaine de millier de poitrine qui se soulève et qui respirent, se frottant contre les armures étincelantes à la lumière dansantes des flammes furieuses.
Alménior abaissa sa main et posa ses mots, qui se répercutèrent contre les collines passives. Il détacha chaque syllabe d'une voix ferme et posée, grave et envoûtante.
"-Je suis Alménior, chef du clan des Feux Blancs, disciple d'Agierma, fils de Thélion, protecteur de la terre d'Illion et Mage Blancs du conseil des Sept. Qui êtes vous ?"
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MessageSujet: Re: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptyVen 9 Déc - 15:02

Le silence retomba, plus terrible encore que la soudaine clameur qui s'était élevée. Seul le crépitement furieux des flammes brisaient ce silence de neige et d'acier, ainsi que quelques hennissements de chevaux… Et bien sur le murmure doucereux d'une dizaine de millier de poitrine qui se soulève et qui respirent, se frottant contre les armures étincelantes à la lumière dansantes des flammes furieuses.
Alménior abaissa sa main et posa ses mots, qui se répercutèrent contre les collines passives. Il détacha chaque syllabe d'une voix ferme et posée, grave et envoûtante.
"-Je suis Alménior, chef du clan des Feux Blancs, disciple d'Agierma, fils de Thélion, protecteur de la terre d'Illion et Mage Blancs du conseil des Sept. Qui êtes vous ?"


Quelques instants après l’envoi du message de paix, le ciel s’illumina d’une langue de feu, comparable à un brasier de lumière. Les collines furent éclairées un bref instant, qui permit néanmoins à Ghalfarwin d’évaluer brièvement la situation. Il était en présence d’un mage, d’une puissance redoutable. Et celui-ci était seul, au vu des collines désertiques. Malgré cela, son incapacité de répondre par un prodige plus grand ne le déroutait pas. S’en suivit un tremblement assourdissant. Gardant son calme, Ghalfarwin sortit son livre, l’ouvrit à une page blanche dans le but de noter quelques observations. Faisant crisser sa plume, il nota rapidement quelques découvertes, quand à l’utilisation de la magie dans ce nouveau monde.
Mais ouvrir son livre avait peut-être fait peur au mage à qui accomplissait devant ses yeux des prodiges peu communs dans son monde. L’apparition soudaine de milliers de cavaliers l’entourant peu à peu en fut peut-être la conséquence. Ghalfarwin avait conscience que ce ne pouvait être qu’une illusion, mais il était tout de même impressionné.
Continuant à noircir les pages de son livre plus que la nuit le faisait elle-même, il attendit. Pas longtemps, car quelques instant plus tard, un être encapé se détacha de la foule de cavaliers. Il desserra sa cape et se présenta à lui, révélant son visage, marque de politesse :
"- Je suis Alménior, chef du clan des Feux Blancs, disciple d'Agierma, fils de Thélion, protecteur de la terre d'Illion et Mage Blancs du conseil des Sept. Qui êtes vous ?"
Il avait donc à faire à un chef de clan. Ne sachant point ses intentions, mais ayant conscience que le mage devait se méfier de lui à cause du bouleversement magique qu’avait causé son voyage, Ghalfarwin décida de jouer la carte de la franchise. De toute manière, ce mage, se présentant son le nom d’Alménior, devait avoir jaugé son pouvoir, et devait s’être aperçu d’un fort potentiel inexploité, du fait de l’impossibilité d’utiliser ses connaissances acquises en Kormuplan. Il enleva donc sa capuche et tacha de répondre de manière clair et précise, en ouvrant son esprit :
« - Je suis Ghalfarwin, descendant de Winghordahalf le Transcendant, mage itinérant spécialiste des runes céleste et cartographe. J’ai conscience de vos nombreuses questions sur moi et je vais tacher d’y répondre sans que vous me les posiez. Je viens de Kormuplan, une terre qui je devine vous est inconnue. J’ai été envoyé par mon ancêtre Winghordahalf afin de découvrir ce monde dans le but d’étudier ses différentes formes de magie. Le bouleversement qui vient de se produire est la conséquence de mon voyage inter-monde. Rassurez-vous tout de suite : je n’ai aucunement le désir d’apporter la destruction dans ce monde qui semble épargné des brutalités sanguinaires qui sévissent un peu partout. Comme vous avez pu le sentir, je n’ai dans ce monde aucun pouvoir actuellement. J’ai conscience que vous pourriez me tuer sur le champ, mais je ne pense pas que cela aille avec vos intérêt. Vous semblez angoissé d’un mal peu commun, fardeau lourd d’une cause qui me semble bonne, d’après ce que votre aura dégage. J’éprouve un vif désir de m’entretenir avec vous. Ne pourrions-nous point discuter calmement autour d’un feu moins illusoire que cette dizaine de milliers de cavaliers qui nous entourent ?
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MessageSujet: Re: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptyVen 9 Déc - 17:51

J’ai conscience que vous pourriez me tuer sur le champ, mais je ne pense pas que cela aille avec vos intérêt. Vous semblez angoissé d’un mal peu commun, fardeau lourd d’une cause qui me semble bonne, d’après ce que votre aura dégage. J’éprouve un vif désir de m’entretenir avec vous. Ne pourrions-nous point discuter calmement autour d’un feu moins illusoire que cette dizaine de milliers de cavaliers qui nous entourent ?


Alménior eut un sourire fugitif sur son visage ferme et résolu. Son illusion n'avait eu aucun effet sur ce mage. Il crut cependant bon d'ajouter, pour son amour propre.
"-Si les cavaliers sont bel et bien une illusion, ou plutôt une réminiscence des armées ressorti des échos d'un passé perdu… Figure toi que nous sommes assis sur selon la légende soit une lieu d'une vaste bataille, soit sur toute la terre recraché par un terrible monstre occis par un terrible mage…
Je m'égare en divagations. Si les cavaliers sont plus qu'irréel, le feu lui est infranchissable. Il ne t'aurait rien fait, mais il ne t'aurait pas laissé partir, ni user de la magie. Je suis souvent trop prudent. Quand on se fait vieux, certains disent qu'on devient plus sage… C'est une manière pour les vieillards de se consoler de leur jeunesse, derrière eux… En fait, j'ai perdu toute ma témérité.
Les évaginations d'un vieillard ne te seront pas utiles. Par contre, le récit du chef des Feux Blancs pourraient t'être utile. Je crois te décevoir en te disant cela, mais Illion, la terre sur laquelle tu te trouves, est loin d'être un havre de paix… Bien loin."
Alors qu'Alménior s'asseyait en face de ce fameux Ghalfarwin, tout disparu, et les flammes et les cavaliers, ce fut un silence reposant qui se déposa entre les deux hommes. Les yeux verts d'Alménior sondaient paisiblement l'âme de Ghalfarwin. Il semblait bon, il y avait en lui une sorte de plénitude et de quiétude rare. Il portait en lui les germes d'un véritable Feux Blancs, peut-être aussi d'un Arbre Verts, même si ces derniers, en planifiant l'assaut de Bar Azul avait rompu avec leur tradition ancestrale de paix et de nature.
"-Oui je pourrais te tuer d'une pensée. Et malheureusement, il y a des mages en ce monde qui pensent de cette manière. Si j'ai voulu t'effrayer, c'était au cas où tu ne sois pas ce que tu voulais paraître être.
La guerre sanguinaire est en cours de marche, et les choses ici bas ne coulent comme une rivière paisible et reposante. Si tu es venu ici pour étudier, je crois que tu es arrivé à un moment crucial, à un moment qui peut déterminer la nature du prochain siècle…
Mais la nuit est froide… Et pour t'enseigner un peu de sagesse, il nous faut un peu de chaleur… Car nous allons avoir à parler de choses sombres… Très sombres…"
Alménior sortit une sacoche, dissimulé à l'intérieur d'un des méandres de sa cape grise et sombre. Il en sorti quelques pierres marqué d'une gravure dessinant un T. Ghalfarwin, vif et attentif, en compta sept.
"-Il vaut mieux que l'on puisse se couper et du monde et du temps… Pour une nuit au moins…"
Il disposa tout autour d'eux les sept pierres, il tendit une main et son bâton, qui était planté dans la terre, à quelques pas de son maître, vint se ficher au creux de sa paume. Alménior l'avait appelé sans même sans rendre compte; il le déposa sur ses genoux et puis il ferma les yeux un court instant. Un immense lien argenté relia alors chacune des sept pierres. Le mage fou ouvrit les yeux, une lueur brilla a travers son regard vert… Oui… Il y avait en cet homme, ce Ghalfarwin, venu d'un autre monde, formé par un autre grand mage, certainement plus puissant qu'il ne le serait jamais lui même, un véritable Feux Blancs…
"-Et nous voilà loin des soucis du temps et loin de la magie même…
Je t'ai dit que j'étais le chef du clan des Feux Blancs, comme tu t'en doutes, c'est un clan de Mages… En vérité nous ne sommes pas aussi nombreux que d'autres mages, et nous n'appartenons pas tous à une même famille… Notre clan est unie par une idéologie : celle qu'Illion est avant tout à Illion avant d'être aux Hommes, ou aux Nains ou encore aux Elfes même et évidemment aux Mages.
Je crois intimement que les flux de magies qui traverse les airs et tourbillonnent au creux des terres sont affectés à chaque fois que des êtres sont tués… Je crois aussi qu'utiliser la magie détruit la magie elle même, ou du moins affaiblit sa force, qui réside dans une harmonie naturelle.
En cela nous nous rapprochons des idées d'un autre grand clan de Mages, appelés les Arbres Verts… Malheureusement, Illion est déchiré par de nouvelles guerres, de nouvelles batailles. Une haine entre les peuples est chaque jour ravivée et peu de personnes ici ont retenu les enseignement des autres guerres.
Je vais t'enseigner la première leçon du clan des Feux Blancs, le première leçon du sorcier, il y en a sept en tout. Sois attentif : "Si l'on veut te tuer, laisse la mort venir car elle n'est rien pour toi."
Tâche de comprendre ceci, et ce sera déjà bien… Ou du moins ce sera déjà être un mage. Dans le clan Ulatar, la première leçon est celle ci : "Le Feu ne peut pas lutter le Feu". Elle est courte je le reconnais, et surtout elle contredis entièrement la leçon des Feux Blancs. Pense y quand les étoiles t'y laisseront le temps.
Je suis à la recherche d'un mage puissant, terriblement puissant, qui appartenait il y a longtemps au clan Ulatar. Son nom est Aflic. Il est presque aussi vieux que moi, au moins autant érudit, et certainement plus puissant, au moins sur certains aspects de la magie. Cela fait longtemps qu'il se désintéresse de toutes les affaires de mages qui enchaînent Illion dans un éternel conflit. Seulement aujourd'hui j'ai besoin de son aide, car la haine qui monte dans le cœur de chaque homme et chaque Elfe et chaque Nain sera difficile à contenir. Mon clan se trouve en ce moment même dans une forêt appelée Langdor, où des Elfes et des Nains s'affrontent sur les terres des Hommes d'Arathé. La Marche des Cinq Cents ne peut rien empêcher et ni prendre parti sans déclencher une guerre ouverte.
Des cités sont attaquées, toutes au nom de revendications ancestrales. Une peur sans nom s'est saisie de presque tous les cœurs des peuples de ce monde… Et la peur mène à la haine.
Je m'efforce dans le mesure du possible de préserver Illion d'une autre guerre, car inévitablement, si Illion est plongé dans une guerre entre les Nains et les Elfes, les Hommes finiront par y être entraîné… Et les sept clans de Mages aussi… Je crains le pire vraiment…
Et puis je sens qu'il y a quelque chose… Au sein même des flux, je sens une ombre d'étendre, je sens une menace bien plus grande encore, je sens quelque chose ronger mon cœur, je sens un pouvoir immense, et je sens essaimer la haine un peu partout autour de moi…
Je suis sur qu'Aflic l'a sentie lui aussi, et qu'il préfère se terrer. Ce pressentiment est très troublant et me tourmente sans fin. Je sais que le jour ou cette menace sortira de l'ombre, la terre d'Illion toute entière sera en grand péril; et je présent également qu'à ce moment là, aucun de ces habitants ne sera unis pour y faire face.
C'est là que je me rend compte, malgré ma puissance et ma sagesse, malgré l'expérience et la force des flux, je suis peut-être le plus impuissant de tous… Ton maître Winghordahalf aurait pitié de moi…
Nous nous trouvons sur de fort jolies plaines, entre deux importantes cités marchandes, Ullion et Dedrenos, ou bien Dedanos. J'ai de bonnes raisons de penser qu'Aflic se dirige vers la première, celle qui s'élève à l'est et qui voit ses murailles atteintes par les premiers rayons du soleil. En fait je ne suis pas le bienvenue à Ullion… Le nom d'Alménior est craint et redouté mais il ne signifie pas grand chose en soi. Aflic est notamment dans la cité ou le clan Ulatar réside maintenant. Le chef de ce clan s'appelle Monois… Il n'aura certainement pas oublié Aflic, le puissant Shaman Mages, le dernier détenant cet art et cette connaissance; et si Aflic lui demande asile, je ne pourrai pas l'approcher et encore moins le contraindre à m'aider dans ma quête.
J'ai sauvé la vie à Aflic, il y a des décennies de cela… C'était prêt d'une Tour, appelée Tour de Golgath, où un sortilège mortel lancé par une puissant mage noir, Galjine, faillit mettre fin au plus grand sorcier que le clan Ulatar n'ait jamais eu. Depuis, il suffit que je croise son regard, que j'invoque le passé, et la vieille magie, à laquelle il est aussi sensible que je le suis, l'obligera à payer sa dette… Mais il faut que je parvienne à l'attraper, or il est aussi insaisissable que de l'air, ou de l'eau. Et pendant que joue au chat et à la souris, la situation dans le monde d'Illion devient de pire en pire…
J'ai peur que la rumeur des Feux Blancs sans leur chef s'étendent à des mauvaises oreilles, et que des esprits mauvais choisissent ce moment là pour s'en prendre à mes mages. Si cela arrivai, je ne pourrai rien faire… Illion court droit vers la crête d'une falaise… Et la chute, si elle n'est pas empêché pourrait être sans fin…"
Alménior ferma alors les yeux, puis il se redressa, gardant les yeux fermés, et étendit sa main au dessus de la tête de Ghalfarwin.
"-Si tu veux pouvoir être un mage, il te faut sentir la magie. Laisse la couler a travers toi, ressent là, sens là, et puis attire là vers toi et prononce Ignis, en ayant la paume tendue. Surtout laisse là bien couler à travers toi, ne te ferme pas à elle. Et puis ensuite, quand tu te sentiras empli de plénitude et que tu seras serein et apaisé, et que tu sauras que la magie te traverse entièrement, alors à ce moment là, ressent là. Ressent là non plus couler, mais exister, en toi, en moi, entre ma main et le sommet de ta tête, sens là s'irradier de chacune des pierres. Si tu y parviens, ce n'est qu'après que tu devras l'appeler à toi… Tu l'appelleras doucement… Et quand tu seras assuré qu'elle est en toi, avec toi, pour toi, alors tend ta paume et prononce de mot Ignis… Une petite flamme devrait jaillir de ta main. Surtout prend soin de t'appliquer et ne crains pas l'aurore, nous avons tout le temps dont nous aurons besoin…"
Alménior serra son bâton fermement de l'autre main… Il vit que Ghalfarwin se concentra avec une rigueur incroyable et admirable… Alors Alménior s'absenta l'espace d'un léger instant, il s'égara et sauta dans une vaste forêt illuminée. Un homme était assis sur un parterre de feuilles. Il sourit puis s'approcha d'Alménior, qui, capé de la tête au pied, semblait aussi irréel qu'un fantôme du passé.
"-Agierma… Je crois que je l'ai trouvé…"


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MessageSujet: Re: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptySam 10 Déc - 14:38

La misère et le chaos n’épargnaient donc aucune terre… C’est en pensant à cela que Ghalfarwin se concentrait pour remonter à l’essence suprême.
La magie semblait être la même en Illion. Le même mode d’action global, avec de nouvelles filières, et certaines absente du fait de la morphologie de ces terres. L’apprentissage d’une première magie ne serait donc pas difficile. Il lui faudrait faire certaines adaptations pour apprendre les nouvelles constellations, les éléments qui les lient et les moyens de s’en servir. Les sorts étant dans cette filière plus inventifs que dans les autres, il serait aisé de les utiliser, après avoir compris les mécanismes. Les runes célestes étaient dans son monde une des magies les plus ouvertes. Chaque constellation correspondait à un symbole, une idée, une fonction. La combinaison de ces runes, tracées, imaginées, gravée dans l’air, permettait l’invention de nouveaux sorts. Certes, de nombreux mages avant lui, dont Winghordahalf, avaient étudié en profondeur chaque rune pour savoir son pouvoir, et de ce fait son apprentissage avait été plutôt aisé. Il existait également des grimoires, référençant les sorts les plus utilisés, ou du moins de qui avaient été expérimentés. Les flux permettaient de reconstituer ces runes en les gravant pour une utilisation future, de les reconstituer mentalement pour lancer des sorts rapides, et également de les tisser dans l’air, ce qui était le plus commun. Tous ce qu’il avait à faire, c’est réapprendre à maîtriser les flux, pas tellement si différents de ceux de son monde, mais assez pour exiger une parfaite concentration. Ensuite, il devrait étudier les constellations. La chose serait plus ou moins facile en fonction de ce qui avait déjà été fait dans ce monde. Cela fait, il serait prêt, prêt à parcourir Illion.
Une autre pensée lui venait également à l’esprit. Alménior avait dit qu’Aflic était le seul à sa connaissance à perpétrer une magie shamanique particulière. Sa quête l’obligerait donc forcement à le rencontrer et à étudier auprès de lui, et cela par tous les moyens. Mais il préférait chasser de son esprit cette idée. La seule pensée que celui-ci puisse refuser le faisait craindre le pire. Aflic devait obligatoirement se joindre à Alménior. Il restait néanmoins une possibilité. Il devait exister une grande bibliothèque où cette magie devait être recensée. Mais sous quel forme ? Ghalfarwin se rendait à présent compte de la rationalité de Winghordahalf. L’étude des cartes était toujours liée à l’étude des écritures, et de toutes les formes de cryptologie. Sa présence d’esprit était…transcendantale.
Intégrant ses pensées, il ouvrit de nouveau son esprit à Alménior, pour lui communiquer des informations. L’ouverture d’esprit n’était pas très répandue entre les mages en Kormuplan avant le règne de Winghordahalf. Chaque mage avait peur que l’autre absorbe son âme. Néanmoins, Ghalfarwin avait confiance en Alménior et cela permettait de communiques de manière instantanée. Il libéra un flux de donnée assez impressionnante, pour faire connaître à Alménior ses motivations et son acquiescement quand aux événement qui s’étaient produits.
Touchant les flux, faisant corps avec eux, il leva la paume de sa main vers une lune immobile et prononça l’incantation : Ignis. L’incantation fût intérieur, mais l’effet fût le même.
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MessageSujet: Re: Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor   Alménior et les premières batailles contre l'Armée Moriagor EmptyVen 3 Oct - 3:21

Touchant les flux, faisant corps avec eux, il leva la paume de sa main vers une lune immobile et prononça l’incantation : Ignis. L’incantation fût intérieur, mais l’effet fût le même.


« Intéressant » songea le vieux mage fou en n’en laissant absolument rien paraître sur son visage. « Les incantations muettes sont une prouesse technique que n’importe qui ne peut pas forcément réaliser, du mois pas à son premier baptême de magie… »
Il repensa un instant à ce qu’Agierma venait de lui confier, dans le secret des forêts éternelles et isolées… Il contempla encore un moment cet étrange être venu d’un autre monde et sembla indécis sur le moment sur la voie à suivre.
« -Ghalfarwin, lui souffla t-il doucement, tu as réellement un talent et un potentiel passionnant, seulement le temps nous manque déjà pour te former à la magie de cette terre… Il m’a fallu presque un Âge entier pour parvenir là où j’en suis…
Il va falloir nous séparer à présent, pour prendre des directions très différentes. Je ne suis pas très aimé à Ullion, Alflic lui l’est énormément, autrefois, il en a été l’un des principaux dirigeant, à la tête du clan Ullatar… Ce qui signifie qu’il ne sera pas facile pour moi de lui mettre la main dessus rapidement, et ce contretemps pourrait s’avérer extrêmement fâcheux en soi.
Mais toi, toi tu n’es rien à ces yeux, il ignore ton existence, comme tout le monde sur cette terre pour le moment… Je déteste l’idée de te demander cela, mais il me semble que la meilleur manière d’agir pour le moment c’est de recourir à une ruse qu’il ne sentira pas venir, ou qu’il ne comprendra qu’au tout dernier moment, celui où il sera obligé de servir l’ancienne magie, de respecter son devoir envers moi, qui lui ait sauvé plus que sa vie, mais son âme. »
Alménior marqua une courte pause pour observer les traits de son jeune et nouvel élève, afin de saisir ce qu’il pensait de ces courtes paroles et de tout ce qu’elles impliquaient. Il prit la parole, sentant qu’il devait dés maintenant faire son choix.
« -Et comment allons nous faire, d’après ce que j’ai compris, il n’a que vous qui pouvez le soumettre à l’ancienne magie, car c’est envers vous qu’il a contracté cette dette… »
Le mage fou sourit de bonheur à l’idée de l’intelligence vive de ce jeune garçon…
« -L’ancienne magie… En effet, tu as raison. Cela dit, il y a un moyen… Le même que nous sommes en train d’utiliser ici. Cet espace autour de toi, hors du temps, du monde, formés à partir de ces vieux vestiges, ces pierres que j’ai disposés autour de nous, elles proviennent d’un temps passé où la magie était grandiose et capable de prouesse et miracle prodigieux ; elles sont la clé de notre dilemme… »
Le jeune homme haussa un sourcil intéressé. Il semblait écouter de plus en plus avidement l’idée que le mage fou cachait derrière son sourire.
« -Ses pierres nous ancre en fait dans l’essence même de la magie, au cœur des flux. Dispose-les autour d’Aflic, prends le au piège, encercle le sans qu’il puisse s’en douter. Une fois à l’intérieur de ce cercle, je le sentirais où que je sois sur cette terre… Et… C’est un peu long à expliquer, pour faire simple, je ne serais pas long à arriver et là, il ne pourra plus s’enfuir et devra tenir sa dette où périr, de la main de l’ancienne magie elle-même. »
Alménior contempla son disciple, qui semblait légèrement perplexe…
« -Tout ce que je dois faire, si j’ai bien compris, c’est de le retrouver, et de disposés ces pierres autour de lui ? Comment y parvenir sans qu’il s’en doute ? Y a-t-il une manière de disposée les pierres bien précises ? Et enfin, si vous n’êtes pas avec moi, comment le reconnaître ? »
Alménior poussa un long soupir… Il avait oublié tellement de détails lui semblant insignifiant, mais étant au contraire, bien au contraire même, réellement essentiels ! Comment ! Lui qui avait déjà un millénaire derrière lui, n’aurait donc pas encore suffisamment de sagesse ?
« -Observer par toi-même comment je les ai disposées, répondit-il avec un sourire, et reproduis le même schéma… Enfin, je pense que tu le reconnaîtrais assez simplement, il est allé à Ullion pour m’échapper. Il y est très célèbre, il se sera affiché avec grand soin, quand tu seras enfin arrivé, n’importe qui devrait pouvoir te dire où il se trouve, à quoi il ressemble… Te le décrire ne servirait à rien, je crois que depuis sa plus jeune enfance, personne n’a une idée précise de la forme de son visage, de la couleur de ses cheveux, de sa taille, de sa voix, c’est un maître du déguisement… Heureusement, à Ullion, il ne se dissimuleras pas, car il se sert de sa renommée en ce lieu, et de mon discrédit pour me dissuader de venir le cueillir. Il veut que je cesse de le traquer… Il se sert de cette cité comme un bouclier contre moi… Tu ne devrais donc pas avoir tant de mal, tu comprends ? »
Ghalfarwin acquiesa, silencieusement cela dit, car Alménior n’avait pas répondu à toutes ces questions, et la dernière était d’ailleurs la plus cruciale.
« -Là où il te faudra être plus rusé que ce vieux singe malicieux, c’est lorsque tu disposera ces pierres autour de lui… Ce sera à toi de trouver le moyen d’y parvenir, tout ce que je peux te dire c’est que ton seul avantage dans cette affaire, c’est qu’il ne se méfiera pas de toi, il sera concentré sur mon aura, sur ma trace, il ne te verra pas venir. Mais tu ne pourras pas tenter ta chance une deuxième fois, si tu échoues et qu’il déjoue les pierres, il saisira tout d’un coup et il faudra te frotter à son courroux… Bien que tu sembles talentueux, l’issue du duel sera vraisemblablement ta mort au pire, où ta capture et ton emprisonnement dans une des tours scellées d’Ullion, conçue spécialement pour y enfermer les mages…. Si tu te retrouve dans un des ces trois sœurs immenses, nul doute que tu y dépérira vite, sans espoir de secours. »
Ghalfarwin eut un léger frisson d’effroi, mais il se reprit vite quand même… Ce n’était pas la première fois qu’il mettait sa vie en jeu… Et jusqu’à preuve du contraire, il était encore vivant.
« -Tout ceci n’a pas l’air de tout repos pour un apprentissage, sourit-il, mais c’est très motivant… »
Alménior l’observa encore un moment et annonça d’une voix blanche.
« -Il y a quelque chose de plus périlleux encore qu’il va te falloir faire… A Ullion se trouve une immense bibliothèque, il faut absolument que tu parvienne à entrer dans une pièce secrète totalement interdite aux hommes qui ne sont pas mage du clan Ulatar, afin d’en, disons emprunter, un manuscrit dont j’ai un besoin tout aussi urgent qu’Aflic. Cela te permettra, bien évidemment de pouvoir consulter et emprunter tous les ouvrages qui pourrait t’intéresser… Ce n’est évidemment pas la bibliothèque d’Illion, dont on aura l’occasion de discuter, mais il y a tout de même des écrits de valeur.
Bien évidement, cette quête sera particulièrement difficile aussi, le Livre du Destin est bien gardé, mais il faut que tu y parviennes absolument. Ceci dit, une fois qu’il sera en ta possession, garde toi bien de l’ouvrir, même simplement l’ouvrir ! Il doit rester scellé, ne le montre à personne d’autre qu’à moi et quoiqu’il puisse arriver, ne le remet à personne d’autre à part moi ! C’est très important, ce manuscrit est funeste… Tu as bien compris ? »
Alménior n’attendit pas de réponses, ce n’était pas une question en soi d’ailleurs… Il regarda à nouveau Ghalfarwin et lui tendit un petit cahier de cuir…
« -Ils m’ont servis à de nombreuses reprises… J’ai exactement le même en constance sur moi… D’ailleurs, si tu le désires tu peux le parcourir… Pour t’expliquer brièvement, il suffit que tu traces tes écrits dedans, et celui qui possède l’autre exemplaire, c'est-à-dire moi, pourra lire ce que tu inscriras, et te répondre. Ainsi, tu pourras me faire part de tes doutes, et moi de mes conseils. Ces petits livrets sont très pratiques, et m’ont sauvés la vie bien plus d’une fois… Ne redoute pas de noircir toutes les pages… Il y en aura toujours et à jamais. »
Ghalfarwin s’empara du livret avec empressement, sentant la valeur de cet objet d’apparence si insignifiante.
« -Bien et maintenant, si tu as d’autres questions, c’est le moment où jamais…Car, une fois que j’aurais rompu les pierres, moi je m’en irais rejoindre les miens, qui vont avoir plus que jamais besoin de moi, dans les environs de Dedrenos… »
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